1996 : la brit-pop triomphe, Oasis et Blur s’invectivent à coups de punchlines bravaches. C’est dans ce climat viril que Belle and Sebastian, frêle papillon pop de Glasgow, sort de sa chrysalide. Contraste saisissant : avec Stuart Murdoch et sa bande d’amateurs éclairés, la délicatesse est portée en étendard, les âmes sensibles ne s’abstiennent plus. Vingt ans après, le groupe a gagné en assurance, affermi son propos, jusqu’à se parer parfois de sons électro ou dance… Mais il n’a jamais renoncé à son bel esprit de troupe originel. Sur scène, les Écossais, s’échangeant rôles et instruments, continuent de faire courir le frisson du plaisir musical avec le plus simple des liants : l’amitié. Lyon n’a jamais reçu la visite de ces bienfaiteurs de l’humanité : une regrettable lacune enfin réparée.
Le dernier passage des Nits remonte, lui, à 2001. Comment a-t-on pu se priver de ces maîtres néerlandais de la poésie pop, qui depuis plus de 40 ans en explorent une dimension parallèle connue d’eux seuls ? Dans la foulée de "angst", dernier joyau d’une discographie riche en éclats, le trio d’Amsterdam vient compléter à merveille ce plateau de perles rares.
>> Ouverture des portes à 19h30 <<
0 Commentaire Soyez le premier à réagir