Étienne Daho, Dominique A, Yann Tiersen, Bertrand Belin… Ce 16 septembre 2017, il y a du beau monde dans la salle rennaise du Liberté, qui fête le retour d’un groupe majeur du rock hexagonal. Trente-six ans après s’être sabordé, Marquis de Sade reparaît comme à ses grandes heures. Fougue, sécheresse, lyrisme déchiré : tout est là, intact, devant 3 000 personnes qui exultent. Juste retour des choses… Car Marquis de Sade, c’est un peu le Velvet Underground à la française. Un parcours fulgurant (deux albums) salué par la critique, des ventes mesurées, mais une aura immense, déclenchant des vocations dans tout le pays. En 2018, il y a encore de quoi être renversé par la classe folle de ce rock qui, en se hissant à l’égal du post-punk anglais, du Berlin de Bowie et Eno ou du New York des Talking Heads, présente un bouquet de références d’une troublante actualité.
En ouverture de soirée, un autre enfant affranchi du post-punk : le Lyonnais multicartes Fabio Viscogliosi (il est aussi artiste, dessinateur, écrivain) présente les chansons d’un troisième album annoncé pour l’automne.
>> Ouverture des portes à 19h30 <<
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